citation du mois: la réussite, c'est un peu de savoir, un peu de savoir-fair et beaucoup de faire-savoir




 

Un nouveau test pour détecter plus rapidement le virus de la grippe dont le H5N1



L’Agence américaine des médicaments et des produits alimentaires (FDA) a autorisé la commercialisation d’un nouveau test capable de diagnostiquer très rapidement la grippe chez les humains, y compris l’infection grippale provoquée par la souche H5N1, hautement pathogène.

Cet instrument (the Human Influenza Virus Real-Time RT-PCR Detection and Characterization Panel ou rRT-PCR Flu Panel), s’appuie sur une technique de biologie moléculaire pour détecter les virus de la grippe et les différencier entre ceux responsables de la grippe saisonnière et d’autres souches pouvant potentiellement présenter un risque de pandémie, selon un communiqué de la FDA. Ce système permet d’isoler et d’amplifier le matériau génétique présent dans les sécrétions prélevées dans les narines ou la gorge du patient. Ce matériau génétique est étiqueté avec des molécules fluorescentes qui sont ensuite analysées par un instrument de diagnostic appelé "Applied Biosystems 7500 Fast Dx" qui a aussi obtenu le feu vert de la FDA pour être commercialisé simultanément avec le rRT-PCR Flu Panel. Ces nouveaux instruments de test et de diagnostic peuvent détecter et identifier des virus communs de la grippe saisonnière aussi bien que les souches de la grippe aviaire (H5N1) ou d’autres. Les résultats sont obtenus en quatre heures au lieu de plusieurs jours jusqu’à présent. De plus, ce système est capable de tester multiples échantillons en même temps. « Ceci est un accomplissement important dans la surveillance de la santé publique », a déclaré le ministre américain de la Santé (HHS), Mike Leavitt. « Ce Système de test nous permet de fournir une plus grande aide aux laboratoires sur la ligne de front du dépistage de la grippe aux Etats-Unis et dans le reste du monde », a-t-il ajouté, d’autant que la communauté médicale mondiale est très inquiète de la probabilité que le virus H5N1 de la grippe aviaire ne mute pour devenir transmissible entre humains provoquant une pandémie dévastatrice.


 --------------------------------------------------------------------------------------
Les vaches laitières produisent de moins en moins

Les auteurs ont centré leurs travaux sur la race montbéliarde dans la région de Sétif, car, cette contrée des hautes plaines semi-arides regroupe la majeure partie du cheptel bovin laitier du pays. « Les estimations les plus fiables tablent aujourd’hui sur un effectif de 150 000 et à 200 000 têtes rien que dans la région de Sétif, dont 70 à 80 000 produisent du lait », précise Toufik Madani, agronome spécialiste en systèmes de production animale à l’université de Sétif et co-auteur de l’étude.

Dans cette région, la proportion des races européennes de haut potentiel sélectionnées pour la production laitière et importées a fortement augmenté suite à la demande soutenue sur le lait consécutive au développement démographique, à l’amélioration du niveau de vie et à la croissance urbaine qu’a connus l’Algérie après l’indépendance. Parmi les races qui ont été adoptées et appréciées par les éleveurs, la Montbéliarde, introduite depuis 1970 de l’est de la France. Son orientation mixte (lait et viande), mais aussi sa bonne résistante aux parasites et à la chaleur (c’est une race de montagne) ont aidé son adoption par les éleveurs.

« Toutefois, peu d’études ont été faites sur ses capacités d’adaptation aux régions semi-arides et aux systèmes d’élevage mis en œuvre par les éleveurs », nous explique Toufik Madani. « Alors que l’une des contraintes qui limitent encore le développement de l’élevage laitier dans nos régions est l’adaptation du matériel animal utilisé. » En effet, les effets du stress environnemental, les faibles ressources alimentaires ou encore les conditions d’hygiène empêchent les races améliorées des régions tempérées transférées au sud de la Méditerranée d’exprimer leur potentiel de production.

Alors qu’une vache produit en moyenne entre 7 000 et 7 500 kilos par lactation dans son pays d’origine, elle n’en donne qu’entre 2 000 et 3 500 kilos une fois en Algérie. « La problématique de la production laitière en Algérie se pose donc en termes de stratégie, poursuit l’agronome. En investissant dans des vaches améliorées, comme la Montbéliarde, mais dans une région et dans un environnement auxquels elle n’est pas habituée, peut-on constituer une pépinière d’animaux adaptés à nos conditions et nos systèmes d’élevage et augmenter la production laitière ? En d’autres termes, est-ce que ce modèle est fiable ou pas ? Est-ce que l’on peut produire une souche adaptée aux conditions de la région ? »

Si les performances de production et de reproduction se maintiennent à travers les générations successives d’animaux nés en Algérie, la réponse est oui. « Or, de génération en génération, on s’aperçoit que la production laitière de la Montbéliarde baisse. Cela signifie que nous n’avons ni les compétences ni les structures qui conviennent », note le chercheur. « La faute n’est pas imputable à l’exploitant, dont les problèmes de gestion du matériel animal à l’échelle nationale dépassent largement sa responsabilité. C’est le rôle de l’Etat de mettre au point des systèmes de gestion et de conservation de la race qui, pour l’instant, n’existent pas. »

--------------------------------------------------------------------------------------




Nos mammifères s’éteignent

C’est ce que nous a révélé un porte-parole de l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui vient de publier la nouvelle Liste rouge des espèces menacées, à l’occasion de son congrès mondial qui se tient à Barcelone jusqu’au 14 octobre. Ainsi, le guépard de l’Ahaggar franchit un seuil de menace supérieur et rejoint le phoque-moine méditerranéen et la gazelle dama. Bien que le statut de ces deux derniers reste inchangé, des doutes subsistent sur l’existence de la gazelle qui pourrait rapidement rejoindre les espèces éteintes, au même titre que l’oryx et, nouveau venu dans cette catégorie, l’addax.

L’évaluation la plus complète jamais réalisée des mammifères – le point fort de cette nouvelle liste rouge – permet ainsi aux experts d’être plus alarmistes que jamais. La moitié des espèces de mammifères sont en déclin et probablement un tiers sont menacées d’extinction. « Et la situation réelle pourrait être bien pire, ajoute-t-on à l’IUCN, puisque 836 mammifères sont classés dans la catégorie ‘’données insuffisantes’’. Et selon certains spécialistes, l’Algérie est pleinement concernée par le manque de données. Plus de trente espèces figuraient sur la Liste Rouge 2007 en attente d’informations pour un classement, à l’instar du fennec ou du lycaon, classés ‘’en danger d’extinction’’, donc leur présence chez nous reste incertaine.

Les mammifères ne sont pas les seuls ; nous manquons aussi d’observations fiables sur les oiseaux : l’ibis chauve et le courlis à bec grêle restent donc classés « en danger critique d’extinction » en Algérie, aux côtés du puffinus mauretanicus, alors qu’ils pourraient avoir complètement disparu. « Plus nous attendons, plus cela coûtera cher de prévenir des extinctions futures », a indiqué Jane Smart, directrice du Programme des espèces de l’UICN. « A l’heure actuelle, nous savons quelles espèces sont menacées, quelles sont les menaces et où elles se trouvent ; nous n’avons plus d’excuses pour regarder en spectateurs sans rien faire. »

el-watan

------------------------------------------------
 

La grippe porcine, c'est quoi? Ca se soigne? 

Comment ça s'attrape?



 

La «grippe porcine», après avoir frappé le Mexique puis les Etats-Unis, s'est étendue à la quasi-totalité de la planète. Elle a changé de nom en devenant la grippe A (H1N1), et est devenue pandémique. Mais ce virus, c’est quoi? Comment ça s’attrape? Est-ce que ça se soigne?

Quel type de virus est-ce? 
Il s'agit, selon les spécialistes, d'une maladie respiratoire provenant des élevages de porcs. Le virus A (H1N1) est issu de la recombinaison, dans l'organisme du cochon de trois autres: celui de la grippe porcine, celui de la grippe aviaire et celui de la grippe humaine de type A du sous-type H1N1. 

Pourquoi le virus sort maintenant?

«On ne le sait pas», a reconnu Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS interrogé par 20 Minutes. Le manque de connaissances provient du fait que le virus a muté de façon inédite, «dans des gênes jamais rencontrés auparavant». Ila cependant trouvé chez le porc un creuset idéal pour se développer, l'animal attrapant très facilement les différents types de grippe. Sur le web, les théories du complot les plus incroyables pullulent déjà.

Quels en sont les symptômes?
Ils sont pas spécifiques, et s'apparentent à ceux d'une grippe classique (dite «saisonnière»). Il s'agit de fièvre pouvant aller jusqu'à 41°C, toux sèche sous forme de quintes, écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires (courbatures) et de fatigue. Ils apparaissent après 24 à 48h d'incubation et peuvent persister une semaine.

>>> L'origine du virus et les symptômes, en animation, c'est par ici.

Comment cela s’attrape?
Pas en mangeant de la viande, ni même du porc, puisque le virus ne survit pas à la cuisson. Mais d’homme à homme, «par transmission aérienne directe», selon le Pr Pierre Saliou, agrégé du Val de Grâce et président de la Société de pathologie exotique. D'où les recommandations de porter des masques spécifiques en cas de contact avec un patient infecté. Le malade est contagieux 24 à 48h avant l'apparition des signes, et 4 à 5 jours après leur disparition, selon le Dr Jean-Claude Manuguerra de l'institut Pasteur, président du Comité de lutte contre la grippe.

Qui cela peut toucher?
La maladie peut toucher tout le monde, même «des jeunes adultes en bonne santé», avertissent les autorités mondiales de la santé. Si elle est très contagieuse et se propoage rapidement, elle est peu virulente. Mais chez les personnes vulnérables, comme les enfants, les personnes âgées ou les patients atteints de maladies chroniques et/ou de déficit du système immunitaire, le risque est plus important.

Existe-t-il un vaccin contre cette maladie?
Oui, pour les porcs. Pour l'homme, il sera disponible à l'automne. Le vaccin contre la grippe saisonnière humaine ne protègeant pas contre la grippe A (H1N1), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confié le développement d'un vaccin sur la souche actuelle à plusieurs laboratoires. Selon Sanofi Pasteur, n°1 mondial des vaccins, quatre mois sont nécessaires pour le mettre au point, entre le moment où le labo reçoit la souche et le moment où, après des essais cliniques, il obtient l'autorisation de mise sur le marché.

Est-ce que la grippe porcine se soigne?
«On a des médicaments antiviraux qui permettent de soigner», reprend Gregory Hartl. Le Tamiflu, médicament à base d'oseltamivir utilisé contre la grippe aviaire, est efficace pour ce virus. Il y a aussi le Zanamivir (Relenza), un autre antiviral, qui est efficace. Des cas de résistance aux antiviraux ont cependant été rapportés.

 
Merci pour votre visite ! siège du club : Bloc C département des sciences vétérinaires El-Khroub Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement