Les différents métiers du vétérinaire
1) vétérinaire praticien
Il est le médecin et le chirurgien des animaux de la ferme et les animaux de compagnes.
2) praticien équin (des chevaux)
Il est spécialisé dans les chevaux, conseille les éleveurs, travaille en collaboration avec le maréchal-ferrant.
3) vétérinaire conseil en élevage intensif
Il contrôle les élevages sur le plan technique, économique et sanitaire.
4) vétérinaire inspecteur sanitaire
Fonctionnaire de l’Etat, il exerce soit au Ministère de l’Agriculture soit dans les départements. Il est chargé du contrôle de la santé et de la protection animales (maladies, pharmacie), mais aussi l’hygiène alimentaire (contrôle des aliments d’origine animale) et la protection de l’environnement (contrôle des installations polluantes).
5) vétérinaire enseignant-chercheur
Il enseigne dans les écoles vétérinaires tout en poursuivant ses activités de chercheur.
6) vétérinaire, directeur d'un laboratoire
Il dirige un laboratoire d’analyses. Ces laboratoires effectuent, pour les éleveurs, des analyses très poussées.
7) vétérinaire de l’industrie agroalimentaire
Salarié d’une entreprise agroalimentaire, il participe à la conception, à la fabrication, et à la commercialisation d’aliments industriels pour animaux, en assurant leur qualité. Il peut aussi exercer ce métier de " qualiticien " dans des entreprises d’alimentation humaine.
8) vétérinaire de l’industrie pharmaceutique
Il participe, dans un laboratoire pharmaceutique, à la mise au point, la production ou la commercialisation de médicaments destinés à l'animal …ou à l'homme.
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LES URGENCES
LES PLAIES :
Chez le chien, toute plaie doit être considérée comme potentiellement grave, et donc rapidement traitée.
Il faut donc emmener votre animal blessé chez un vétérinaire.
Des causes multiples peuvent être à l'origine d'une plaie : morsures, tessons de bouteilles, grillages, barbelés, branches, ferrailles, accidents, fractures ...
Soyez donc vigilants essayez d'éviter tout ce qui peut blesser votre chien.
Les plaies peuvent être :
° superficielles
(mais peut être seulement en apparence)
° profondes
° hémorragiques
° infectées ...
Quelque soit son type une plaie doit toujours êtrelavée, désinfectée, pansée et vue par un vétérinairele plus rapidement possible.
Si vous êtes trop éloigné d'un vétérinaire ou en attendant sa visite :
Avant d'agir sur une plaie, il est nécessaire de passer une muselière à votre chien (à défaut on peut le museler avec une cordelette ou un lacet enroulé autour du museau). Après, seulement, vous pouvez regarder l'aspect de la plaie.
Mais ne museler jamais un chien inconscient.
Deux cas sont possibles :
La plaie est non hémorragique :
° Nettoyez la plaie au savon et à l'eau,
° Enlevez toutes les souillures visibles (terre, feuilles, herbes, gravillons ...),
° Désinfectez : arrosez de Bétadine ® dermique ou équivalent, versez doucement la solution sur la plaie, ou tapoter doucement, sans frotter, avec une compresse imprégnée de lotion.
° Pansez la plaie avec une ou plusieurs compresses de gaze, si possible stériles, à défaut un linge propre, le tout maintenu par une bande de type Velpeau® ou une bande de type Cohéban®. Cette dernière adhère uniquement sur elle-même, elle est repositionnable. Vous pouvez protéger l'ensemble par un vieille chaussette.
Quelque soit le mode de contention utilisé, il faut veiller à ne pas trop serrer le bandage afin de ne pas créer un effet de garrot.
Le chien doit être conduit très rapidement chez le vétérinaire, même si l'aspect de la blessure semble bénin et superficiel, à plus forte raison si la plaie est profonde ou si les bords ne sont pas nets.
La plaie est hémorragique :
Il faut nettoyer et désinfecter de la même façon que précédemment, puis faire immédiatement un pansement compressif afin d'arrêter l'hémorragie :
Pour cela, appliquez sur la plaie, en exerçant une pression, des compresses de gaze stériles. Si la gaze s'imbibe de sang, ne jamais la retirer pour la remplacer, car elle contient des facteurs de coagulation indispensables pour la formation du caillot, mais rajoutez d'autres gazes par dessus.
Immobilisez l'animal et surélevez la partie blessée, si c'est possible.
La plaie doit s'arrêter de saigner dans les 5 minutes suivant la pose du pansement compressif. Laissez le pansement en place, et emmenez votre chien au plus vite chez un vétérinaire.
Si malgré le pansement compressif, l'hémorragie n'est pas stoppée, on se trouve dans le cas d'une hémorragie grave :
° rupture d'une artère avec sang rouge vif s'écoulant par saccades,
° ou rupture d'une ou plusieurs veines, ou de capillaires, avec sang plus sombre s'écoulant en continu, de façon régulière.
Si c'est une artère qui est en cause :
et cela est immédiatement visible :
L'urgence est alors impérative, surtout si le débit est important.
N'essayer pas d'examiner ou de nettoyer la plaie, pansez et tentez d'arrêter l'hémorragie tout en emmenant le chien chez le vétérinaire le plus proche. Faites vous aider.
Le seul moyen d'arrêter l'hémorragie, c'est d'exercer une pression forte et directe sur les artères qui alimentent la plaie (au niveau des aisselles pour les pattes antérieures, au niveau des plis de l'aine pour les membres postérieurs et la queue). Exercez cette pression, de préférence avec la paume de la main. Evitez la pose d'un garrot, dans le mesure du possible (un garrot ne doit pas être laissé en place plus d'une heure) et rendez vous très, très vite chez le vétérinaire le plus proche.
Une hémorragie peut entraîner rapidement un état de choc.
La plaie est infectée :
Dans ce cas particulier, qu'il s'agisse d'un abcès qui s'est percé ou d'une plaie infectée secondairement, un traitement antibiotique s'impose, voire même un parage (nettoyage) chirurgical. Voyez donc votre vétérinaire au plus vite, car une infection peut s'étendre localement (phlegmon) ou généralement (septicémie pouvant être foudroyante et gravissime).
Tout vétérinaire, même s'il n'est pas de garde pourra vous informer directement, ou par l'intermédiaire de son répondeur des coordonnées du praticien à contacter en cas d'urgence.
Certaines villes ont mis en place des services d'urgences vétérinaires à domicile, 24 heures / 24. Informez-vous dans l'annuaire.
Relevez ces numéros, et ayez-les toujours avec vous. N'oubliez pas de vous renseigner en arrivant sur votre lieu de vacances.
Le premier geste :
Museler le chien si celui-ci est conscient.
Nettoyer à l'eau et au savon doucement sans frotter,
Désinfecter avec une solution antiseptique,
Panser :
appliquer une compresse si possible stérile et maintenez-la en place avec une bande.
En cas d'hémorragie appliquez un pansement compressif maintenez sur la plaie des compresses stériles, tout en exerçant une pression .
Aller le plus vite possible chez le vétérinaire
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LES VACCINS
Qu'est ce que la vaccination ?
La vaccination est une méthode de prévention de certaines infections microbiennes, virales ou parasitaires ayant pour but de déterminer une immunité active par introduction dans l'organisme de préparations nommées vaccins. (Dictionnaire médical - Flammarion)
C'est un acte essentiel pour la protection de votre chien contre un certain nombre de maladies dont certaines sont très contagieuses et parfois très graves, même mortelles.
Votre compagnon peut attraper ces maladies même s'il sort peu. La transmission peut se faire en flairant un autre chien ou un trottoir et même de façon indirecte (vous ramenez le germe sous vos chaussures par exemple).
Dans de nombreux cas, il n'existe pas de traitement contre les maladies virales et seuls les vaccins peuvent éviter ces affections.
Comment agissent les vaccins ?
La vaccination confère une immunité c'est-à-dire que l'organisme n'est plus sensible aux agents responsables de la maladie contre laquelle on vaccine.
L'immunité vaccinale est l'acquisition par l'organisme d'un système de défense,
proche de celui induit par la maladie naturelle, mais acquis par l'inoculation d'un agent infectieux rendu non pathogène.
Les vaccins sont fabriqués à partir des agents infectieux (virus ou bactérie), ceux-ci sont :
° soit vivants et atténués
° soit tués
° soit inactivés
et donc rendus inoffensifs.
La protection vaccinale :
A la suite de l'administration d'un vaccin l'organisme fabrique, puis développe son système immunitaire. Ce système immunitaire sensibilisé va être capable de réagir très rapidement au cours d'une agression ultérieure par le germe sauvage (virus ou bactérie).
La vaccination se fait généralement en deux temps.
1-La primo-vaccination:
C'est la première vaccination, celle qui va sensibiliser le système immunitaire. En général plusieurs injections sont nécessaires pour produire un taux suffisant d'anticorps. Elle s'effectue en 2 ou 3 fois à quelques semaines d'intervalle.
2-Les rappels:
Le taux d'anticorps s'abaissant progressivement avec le temps, après la primo-vaccination, de nouvelles injections de vaccin permettent de renforcer la protection grâce à une élévation importante de la quantité de ces anticorps.
Il est conseillé de vermifuger votre chien 1 à 2 semaines avant la vaccination, pour une efficacité maximale. Dans le cas d'un chien âgé, malade ou d'une chienne en gestation prenez conseil auprès de votre vétérinaire.
Quand vacciner votre chien ?
Votre vétérinaire vous conseillera, selon la région où vous vous trouvez et selon l'activité de votre chien, afin d'adapter le meilleur protocole de vaccination pour votre compagnon.
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Quel âge votre chat a-t-il ?
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Si votre chat a…
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en âge humain, il a…
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1 mois de
2 mois de 3 mois de 4 mois de 5 mois de 6 mois 7 mois 8 mois 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans de 6 ans de 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 11 ans 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans |
5 à 6 mois
9 à 10 mois 2 à 3 ans 5 à 6 ans 8 à 9 ans 14 ans 15 ans 16 ans 18 ans 25 ans 30 ans 35 ans 38 à 40 ans 42 à 44 ans 45 ans 48 ans 55 ans 60 ans 62 ans 65 ans 68 ans 72 ans 74 ans 76 ans 78 ans |
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Dictionnaire zootechnique
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Nom |
Définition |
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Accouvage |
Opération consistant à incuber des œufs fécondés dans des machines (incubateurs puis éclosoirs) afin de produire des poussins qui seront mis en élevage à l'âge de 1 jour |
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Jeune de la brebis ; mâle ou femelle, âgé de moins de 1 an |
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Mise bas chez la brebis |
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Femelle ovine âgée de moins de1 an conservée pour la reproduction |
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Aliment à fort taux de matière sèche et à teneur élevée en un ou plusieurs principes nutritionnels (énergie, azote…) |
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Se dit d'une femelle - ou d'un troupeau - dont le(s) jeune(s) est (sont) alimenté(s) directement par têtée |
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Se dit des gènes qui, dans chaque cellule, sont situés à des loci homologues, c'est à dire au même emplacement sur deux chromosomes appartenant à une même paire |
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Période pendant laquelle une femelle de mammifère n'a pas d'oestrus. Par extension, sedit de toute période sans activité sexuelle (pas d'ovulation) |
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Capacité de production de viande, i.e du muscle |
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Capacité de production du lait |
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Résidu liquide de la fabrication du beurre |
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Lot homogène d'animaux à mêmes caractéristiques d'âge et/ou de stade physiologique |
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Bélier |
Ovin mâle entier adulte |
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Bœuf |
Bovin mâle castré, élevé pour la boucherie et abattu entre 24 et 40 mois ET viande de bovin adulte |
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Bouc |
Mâle de la chèvre |
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Brebis |
Femelle ovine ayant déjà mis bas |
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Broutard |
Jeune bovin élevé par sa mère jusqu'au sevrage généralement entre 7 et 9 mois |
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Elément de description du phénotype plus ou moins arbitrairement délimité par l'observateur |
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Ensemble comprenant le squelette sur lequel restent fixés les muscles, les tendons et les aponévroses, les graisses, les artères et les veines, les nerfs et les ganglions lymphatiques |
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Cellulose brute |
Fibre composée de cellulose et de lignine (glucides pariétaux). C'est un élément prédicteur de la digestibilité de la matière organique. |
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Plante cultivée dont les grains servent à l’alimentation humaine et à celle des animaux domestiques , pouvant ête utilisé sous forme de litière (paille) et de fourrage (blé, orge, avoine, seigle, maïs, riz ; sorgho…) |
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Période pendant laquelle la femelle manifeste un ensemble de comportements particuliers, dont le signe le plus spécifique est l'acceptation de l'accouplement |
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Chevreau |
Jeune de la chèvre |
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Chevrette |
Jeune chèvre de moins de 1 an, destinée à la reproduction pour le renouvellement du troupeau adulte |
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Cochette |
Jeune truie élevée pour le renouvellement du troupeau |
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Produit sécrété par la mamelle la première semaine après la parturition |
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effet obtenu suite au croisement de deux races pour deux types de caractères |
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Culard |
Hypertrophie musculaire d'origine génétique de certaines races élevées |
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Curage |
Opération qui consiste à enlever les déjections et la litière présentes sur l'aire où vivent les animaux |
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Délivrance |
Enveloppes fœtales explusées après la mise bas |
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Désaisonnement |
Action de produire ou de reproduire en dehors de la saison normale |
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Spécialisation des cellules vers une fonction particulière |
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Eclosion |
Action, pour le jeune oiseau qui a fini son développement embryonnaire, de briser sa coquille, grâce à une excroissance de kératine, le « diamant », présente temporairement sur le bec |
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Ecorner |
Ablation des cornes |
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Enrubannage |
Technique de stockage et de conservation des fourrages en balles cylindriques, enroulées dans une enveloppe adhésive et étanche |
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Méthode de conservation des fourrages verts, des racines et des tubercules ou des grains, en milieu humide et acide, fondée sur des principes de fermentation anaérobie |
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Equarrissage |
Traitement industriel des cadavres des animaux domestiques non utilisés en boucherie ou des déchets provenant des abattoirs |
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Traitement thermo mécanique (pression très forte : 200 bar ; haute température : |
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Fusion des gamètes mâle et femelle, ce qui produit un œuf, ou zygote |
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Fécondité |
Aptitude d'un être vivant à se reproduire |
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Potentiel reproductif d'un individu ou d'une population, mesuré par le nombre de descendants viables produits |
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ensemble d'acteurs (organismes, producteurs, industriels...) assurant la rentabilité et la fonctionnalité d'une production donnée |
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Foin |
Conservation de l'herbe après séchage (Matière sèche = 80-85%) |
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Aliment végétal utilisable dans l’alimentation des animaux herbivores ou monogastriques |
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Fumier |
Mélange solide de déjections animales et de litière |
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Segment d'ADN transmis héréditairement et déterminant la synthèse d'une protéine corespondant à un caractère déterminé |
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Génisse |
Nom donné à une femelle bovine quelques semaines après sa naissance et jusqu'à se première mise bas |
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Gain Moyen Quotidien = quantité de croît journalier, en g/jour |
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Etat de la femelle qui porte un ou plusieurs produits de la fécondation |
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Animal dont l’alimentation est naturellement constituée d’aliments végétaux |
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Transmission des gènes, donc des caractères, d'une génération à la suivante |
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Pour un seul caractère, c'est l'effet qui est égal à la différence entre la performance moyenne des individus croisés et la performance moyenne des races parentales. |
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Système d'élevage dans lequel il y a une dissociation géographique et structurelle entre la production des aliments et leur utilisation par les animaux |
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Temps qui s'écoule entre la fécondation et la production d'un organisme viable et, en particulier, phase durant laquelle l'embryon d'oiseau se développe dans l'œuf jusqu'à l'éclosion |
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Rapport permettant d'évaluer l'efficacité alimentaire, il correspond à la quantité de produit obtenu (GMQ) par kilo d'aliment mis à a disposition de l'animal |
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IA ; acte qui consiste à déposer une dose de semence, préalablement prélevée et conditionnée, dans les voies génitales femelles à l'aide d'instruments adaptés |
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Insémination |
Dépôt de sperme ou de semence dans les voies génitales femelles |
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Période physiologique succédant à la mise bas, pendant laquelle une femelle de mammifère produit du lait |
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Sous-produit de la fromagerie dont la composition est celle d'un lait sans caséines ni matière grasse |
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Ordre de plantes à fleurs dont le fruit est une gousse, comprenant des espèces exploitées comme des légumes (pois, haricot), fourrage (trèfle, luzerne, gesse), comme plantes ornementales ou encore utilisées pour leur bois |
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Lisier |
Mélange complet des déjections animales (fécès et urine) |
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Litière |
Lit de paille ou d'autres matières végétales qu'on répand dans les bâtiments d'élevage |
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Animal dont le tractus digestif ne contient qu’un seul estomac |
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Monte artificielle |
Désigne toutes opérations tendant à assurer la reproduction par des moyens complémentaires ou différents de l'accouplement direct des animaux reproducteurs |
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Monte naturelle |
Accouplement direct des animaux reproducteurs |
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Multipare |
Se dit d'une femelle qui a mis bas plusieurs fois |
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Epoque à partir de laquelle il peut y avoir accouplement et fécondation sans risque pour la croissance de l'animal |
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Nullipare |
Se dit d'une femelle qui n'a jamais mis bas |
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Œstrus |
Période pendant laquelle la femelle manifeste un comportement particulier, dont le signe caractéristique est l'acceptation de l'accouplement. Synonyme de chaleurs |
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Plante cultivée pour ses graines ou ses fruits riches en lipides, dont on tire des huiles alimentaires ou industrielles (tournesol, colza, lin, arachide, olivier, soja) |
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Produit alimentaire à base d'oeufs |
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Ovulation |
Libération d'un ou plusieurs ovocytes par un ou des follicules de De Graff à la surface de l'ovaire |
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Tige de graminée, et en particulier de céréale, coupée et dépouillée de ses graines |
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Palmipède |
Terme employé en aviculture pour désigner les aimaux aux doigts palmés : |
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Ensemble des phénomènes mécaniques et physiologiques aboutissant à l'expulsion du ou des jeunes et des annexes fœtales. Synonyme de mise bas |
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Surface destinée à une utilisation directe par les herbivores pour leur alimentation |
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Tout ou partie des caractères observables chez un individu. Pour un caractère quantitatif, le phénotype se caractérise par une performance mesurée, ou valeur phénotypique de l'individu. |
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Nombre très important de gènes infuençant sur un caractère quantitatif |
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Ou ruminant, mammifère caractérisé par le comportement alimentaire de rumination et dont l'estomac est composé de 4 réservoirs : le rumen, le bonnet, le feuillet et la caillette |
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Ensemble d'individus d'une même espèce ou d'une même race, ayant des caractères communs, vivants sur un même territoire et aptes à se reproduire |
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Porc charcutier |
Porc, mâle ou femelle, en phase d'engraissement, abattu à l'âge de 180 jours environ |
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Jeune porc |
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Poulain |
Jeune cheval, mâle ou femelle, âgé de moins de 30 mois |
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Poularde |
Jeune poule engraissée |
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Poulet |
Jeune oiseau, mâle ou femelle, de l'espèce poule qui n'a pas atteint la maturité sexuelle (présence de cartilages au niveau du sternum) |
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Pouliche |
Jeune femelle pubère de l'espèce équine, élevée pour la reproduction |
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Mise bas chez la jument |
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Poulinière |
Jument utilisée pour la reproduction |
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Poussin |
Nom donné au jeune oiseau de l'espèce poule durant les premières semaines de sa vie postnatale |
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Primipare |
Se dit d'une femelle qui a mis bas une seule fois |
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Animaux destinés à une production spécifique obtenus suite à un accouplement raisonné. |
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Prolificité |
La taux de prolificité caractérise l'aptitude des femelles à faire naître une portée plus ou moins nombreuse. (nombre de jeunes nés (morts ou vivants)/ nombre de femelles mettant bas) |
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Plante cultivée essentiellement pour sa production de protéines (soja, féverole, pois, lupin…) |
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Acquisition à produire des gamètes viables |
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Purin |
Fraction liquide qui s'écoule du fumier mis en tas, principalement composée des urines des animaux |
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Quarantaine |
Mesure consistant à imposer un isolement provisoire aux animaux lors de l'entrée dans un pays ou lors de l'introduction dans un élevage |
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Ensemble d'animaux d'une même espèce présentant entre eux suffisament de caractères héréditaires communs |
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Ensemble des aliments constitutifs d’un régime distribué aux animaux |
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Etablissement de la ration OU Pratique d'une restriction alimentaire afin de limiter volontairement les apports nutritionnels afin d'éviter un engraissement excessif , des troubles digestifs... |
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Fin de la carrière (en général par abattage) d'un animal domestique |
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Entrée dans le troupeau d'animaux adulte de jeunes reproducteurs |
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Animal mâle ou femelle conservé pour la reproduction |
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Ou polygastrique, mammifère caractérisé par le comportement alimentaire de rumination et dont l’estomac est composé de 4 réservoirs : le rumen, le bonnet, le feuillet et la caillette |
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Comportement alimentaire propre aux animaux ruminants consistant à faire remonter dans la cavité buccale des aliments grossiers stockés dans le réseau et le rumen |
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Rustique |
Se dit d'un animal qui résiste bien à des conditions climatiques ou alimentaires difficiles |
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Accouplement |
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Liquide complexe déposé dans l'appareil génital femelle issu de la dilution du sperme |
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Arrêt total de l'alimentation lactée chez le jeune mammifère : séparation de la mère ou cessation de la distribution de lait |
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Liquide de composition complexe (plasma séminal et spermatozoïdes) sortant du méat urinaire au moment de l'éjaculation |
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Arrêt spontané ou provoqué de la lactation chez les femelles des mammifères. Par extension période pendant laquelle une femelle laitière n'est pas en lactation. |
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Taureau |
Reproducteur mâle de l'espèce bovine |
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Taurillon |
Jeune mâle bovin, non castré, à croissance rapide, abattu entre 10 et 20 mois |
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Coproduit de l'industrie de l'huilerie obtenu après extraction de l'huile des graines oléagineuses ou oléo-protéagineuses. Matière première riche en protéines |
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Personne assurant la traite des animaux d'élevage |
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Truie |
Femelle reproductrice de l'espèce porcine, qui a déjà eu une portée |
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Organe de réserve de certaines plantes ; généralement souterrain, fortement renflé du fait de l'accumulation de réserves nutritives |
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Quantité de substance nécessaire pour faire disparaître les symptômes d'avitaminose chez l'animal de laboratoire, très souvent la souris. 1 UI de vitamine A1 (µg), n'a pas la même unité qu'une UI de vitamine E (mg) |
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Vache de réforme |
Femelle de l'espèce bovine, en fin de carrière, destinée à l'abattage |
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Vache laitière |
Femelle de l'espèce bovine spécialisée en production laitière |
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Résultat de la mesure du phénotype d'un individu pour un caractère donné |
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Veau |
Jeune bovidé, de sexe mâle ou femelle, âgé de moins de 6 mois |
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Mise bas chez la vache |
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Verrat |
Reproducteur mâle de l'espèce porcine |
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les tumeurs du chien
Nous souhaiterions tous que le chien que nous avons accueilli dans notre foyer soit toujours en bonne santé. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas et il peut, notamment, développer des tumeurs. Le Docteur Françoise Delisle, spécialiste dans ce domaine, nous présente les types les plus fréquents de tumeurs et nous explique comment les détecter. Car le diagnostic précoce est la clé de la guérison.
Si la cancérologie vétérinaire a fait d'énormes progrès depuis une quinzaine d'années, c'est autant en raison d'une meilleure connaissance générale des tumeurs canines - connaissance qui permet de les suspecter et donc de les rechercher précocement et systématiquement - qu'à la possibilité de disposer de techniques de diagnostic (échographie, scanner) ou de traitement (chimiothérapie, radiothérapie) plus précises et plus spécifiques.
Il faut toujours garder à l'esprit l'idée que seules les tumeurs décelées rapidement, au début de leur évolution, pourront faire l'objet d'un traitement très efficace: l'effort doit donc porter sur la précocité du diagnostic.
Les différents types de tumeurs
Les cancers sont dus à la multiplication anormale et incontrôlée de certaines cellules de l'organisme qui envahissent d'abord un tissu, puis un organe, et peuvent enfin se disséminer dans tout le corps en donnant des métastases. Mais certaines tumeurs présentent exclusivement une agressivité locale : le risque de donner des métastases est alors faible ou nul. Certains types tumoraux sont beaucoup plus fréquents que d'autres et il existe des races de chien prédisposées à certaines tumeurs.
Races de chiens prédisposées à certaines tumeurs
Boxer
• Tumeur de la peau (mastocytome),
• Tumeur de la thyroïde,
• Tumeur du cerveau,
• Tumeur des ganglions (lymphome)
Berger Allemand
• Tumeur de la rate (hémangiosarcome)
Schnauzer
• Tumeur des doigts (épithélioma)
Caniche, Cocker
• Tumeurs de la bouche
Grands Chiens (plus de
• Tumeurs des os
Les tumeurs les plus fréquentes du chien sont, "c'est une chance", celles qui sont les plus visibles, donc les plus facilement repérables : tumeurs de la peau, tumeurs de la mamelle et tumeurs des ganglions.
Les tumeurs de la peau
Toutes les tumeurs de la peau ne sont pas des "cancers", c'est-à-dire qu'elles ne sont pas toutes capables de donner des métastases et certaines d'entre elles seront donc guéries en les enlevant chirurgicalement. Il ne faut cependant pas négliger ces lésions et se montrer trop optimiste après l'opération d'une petite "boule" parfois un peu hâtivement qualifiée de verrue : une analyse histologique (examen au microscope des cellules de la lésion) doit toujours être faite car elle seule peut exclure l'hypothèse tumorale et seule la connaissance de la nature exacte de la lésion peut faire envisager une surveillance appropriée ou une thérapeutique complémentaire adaptée.
Les tumeurs mammaires
Les tumeurs de la mamelle constituent la seconde catégorie de tumeurs fréquentes chez les chiennes : une surveillance régulière, une palpation des mamelles peuvent vous permettre de les repérer quand elles sont encore de très petite taille (moins de
Les tumeurs des ganglions
Les tumeurs des ganglions (lymphomes) sont un peu plus difficiles à repérer car les sites ganglionnaires sont mal connus du profane, mais toute "grosseur" anormale dans la région de la gorge ou en avant de l'épaule (où l'on tapote amicalement les chiens) doit être considérée comme suspecte.
Les autres tumeurs
Les autres tumeurs sont dans leur ensemble beaucoup plus difficiles à suspecter, mais l'hypothèse d'une tumeur doit toujours être prise en considération dès qu'un animal présente des signes cliniques (vomissement, éternuement, saignement de nez, toux, ...) qui ne diminuent pas rapidement après mise en œuvre d'un traitement adapté, ou qui récidivent systématiquement (ils réapparaissent) quelques jours ou quelques semaines après l'arrêt du traitement.
Il existe un cas particulier (et paradoxal) de tumeur souvent décelée tardivement car elle est, sauf cas exceptionnel de chien agressif, accessible facilement à l'examen clinique : la tumeur de la bouche. Il est en effet anormal que ce soit pour cause de mauvaise odeur buccale, de saignement ou encore car ils ne peuvent plus manger que les chiens atteints d'une tumeur de la bouche soient présentés en consultation. La plupart de ces tumeurs sont des tumeurs malignes (cancéreuses) qui doivent faire l'objet d'un traitement précoce : habituez donc votre jeune chien à se laisser ouvrir et examiner la bouche.
Il existe enfin des cas où le "cancer" peut se développer insidieusement et ne se manifestera que tardivement, lorsqu'une partie importante de l'organe atteint ne sera plus fonctionnelle (foie, poumons, reins), ou lorsque la taille de la lésion devient très importante (rate).
Traitement
La chirurgie demeure le traitement exclusif d'un grand nombre de cancers. L'exérèse (opération par laquelle on enlève totalement ou partiellement un organe ou une tumeur) doit être large, ce qui est d'autant plus facile que la lésion est de petite taille et que l'intervention est réalisée précocement.
La radiothérapie est utilisable en première intention (sans chirurgie) sur des lésions de petite taille, très radiosensibles, ne pouvant être l'objet d'une chirurgie large ou en complément d'un acte chirurgical quand la tumeur présente un risque important de récidive locale. La chimiothérapie est indiquée dans le cas des cancers multicentriques (sang, ganglions) ou en complément de la chirurgie pour les tumeurs qui présentent un risque d'essaimage métastatique.
Les signes qui doivent faire suspecter un cancer
· Grosseurs" anormales dont la taille augmente régulièrement.
· Plaies qui ne guérissent pas.
· Saignements ou écoulements par la bouche, les narines, la vessie, le vagin, le rectum.
· Mauvaise odeur anormale (bouche, anus).
· Difficultés pour manger, pour déglutir.
· Difficultés pour respirer, uriner, déféquer.
· Refus d'exercice, perte d'énergie.
· Perte d'appétit, amaigrissement.
· Boiterie persistante.
· Nodule(s) sur les mamelles.
· Anomalie de la taille des testicules.
· Convulsions, comportement obsessionnel, désapprentissage des comportements acquis.
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La grippe porcine, c'est quoi? Ca se soigne?
Comment ça s'attrape?
La «grippe porcine», après avoir frappé le Mexique puis les Etats-Unis, s'est étendue à la quasi-totalité de la planète. Elle a changé de nom en devenant la grippe A (H1N1), et est devenue pandémique. Mais ce virus, c’est quoi? Comment ça s’attrape? Est-ce que ça se soigne?
Quel type de virus est-ce?
Il s'agit, selon les spécialistes, d'une maladie respiratoire provenant des élevages de porcs. Le virus A (H1N1) est issu de la recombinaison, dans l'organisme du cochon de trois autres: celui de la grippe porcine, celui de la grippe aviaire et celui de la grippe humaine de type A du sous-type H1N1.
Pourquoi le virus sort maintenant?
«On ne le sait pas», a reconnu Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS interrogé par 20 Minutes. Le manque de connaissances provient du fait que le virus a muté de façon inédite, «dans des gênes jamais rencontrés auparavant». Ila cependant trouvé chez le porc un creuset idéal pour se développer, l'animal attrapant très facilement les différents types de grippe. Sur le web, les théories du complot les plus incroyables pullulent déjà.
Quels en sont les symptômes?
Ils sont pas spécifiques, et s'apparentent à ceux d'une grippe classique (dite «saisonnière»). Il s'agit de fièvre pouvant aller jusqu'à 41°C, toux sèche sous forme de quintes, écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires (courbatures) et de fatigue. Ils apparaissent après 24 à 48h d'incubation et peuvent persister une semaine.
>>> L'origine du virus et les symptômes, en animation, c'est par ici.
Comment cela s’attrape?
Pas en mangeant de la viande, ni même du porc, puisque le virus ne survit pas à la cuisson. Mais d’homme à homme, «par transmission aérienne directe», selon le Pr Pierre Saliou, agrégé du Val de Grâce et président de la Société de pathologie exotique. D'où les recommandations de porter des masques spécifiques en cas de contact avec un patient infecté. Le malade est contagieux 24 à 48h avant l'apparition des signes, et 4 à 5 jours après leur disparition, selon le Dr Jean-Claude Manuguerra de l'institut Pasteur, président du Comité de lutte contre la grippe.
Qui cela peut toucher?
La maladie peut toucher tout le monde, même «des jeunes adultes en bonne santé», avertissent les autorités mondiales de la santé. Si elle est très contagieuse et se propoage rapidement, elle est peu virulente. Mais chez les personnes vulnérables, comme les enfants, les personnes âgées ou les patients atteints de maladies chroniques et/ou de déficit du système immunitaire, le risque est plus important.
Existe-t-il un vaccin contre cette maladie?
Oui, pour les porcs. Pour l'homme, il sera disponible à l'automne. Le vaccin contre la grippe saisonnière humaine ne protègeant pas contre la grippe A (H1N1), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a confié le développement d'un vaccin sur la souche actuelle à plusieurs laboratoires. Selon Sanofi Pasteur, n°1 mondial des vaccins, quatre mois sont nécessaires pour le mettre au point, entre le moment où le labo reçoit la souche et le moment où, après des essais cliniques, il obtient l'autorisation de mise sur le marché.
Est-ce que la grippe porcine se soigne?
«On a des médicaments antiviraux qui permettent de soigner», reprend Gregory Hartl. Le Tamiflu, médicament à base d'oseltamivir utilisé contre la grippe aviaire, est efficace pour ce virus. Il y a aussi le Zanamivir (Relenza), un autre antiviral, qui est efficace. Des cas de résistance aux antiviraux ont cependant été rapportés.
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